Projets formation/recherche

Sommaire

En cohérence avec les objectifs du projet, fondé sur l’interdisciplinarité et le croisement des savoirs et pratiques, ARTS encourage et/ou apporte son soutien à des initiatives de coopération pédagogique pluridisciplinaires.

Architecture

Arts visuels

EN FORÊT – Workshop pluridisciplinaire suivi d’une exposition

Le projet s’est développé sur un temps long, une année scolaire, puisqu’il a débuté en octobre 2021 en proposant un workshop de Recherche Création qui s’est déroulé sur 6 journées réparties dans l’année universitaire permettant ainsi de déployer un travail suivi et approfondi avec un groupe de 10 étudiant.e.s.

Ensemble les participants ont cherché à mettre en tension des textes, des images, à croiser leurs recherches et leurs pratiques avec un site : la forêt du massif du Frioul.

Ils ont observé et ressenti ce lieu refuge qui se trouve en périphérie de la ville de Saint-Etienne pour mieux comprendre les imaginaires qui peuvent nous apparaître dans ces bois. Avec l’aide d’enseignant.e.s, chercheur.se.s, artistes mais aussi d’un professeur de Qì Gōng en post-doctorat au FNRS, ils ont à la fois exploré et expérimenté le milieu forestier : ses textures, ses forces, ses habitants, ses mémoires. Un travail sensoriel et performatif s’est mis en place parallèlement au travail de collecte, d’empreinte, de captation et de construction. Aussi la dimension interdisciplinaire émane des organisateur.rice.s qui sont toutes et tous issu.es de domaine différent (la philosophie, le cinéma, la vidéo, la sculpture, l’architecture), cette interdisciplinarité se fonde sur l’envie de travailler ensemble dans cet espace autre, de nous rapprocher les un.e.s des autres pour in fine mettre en commun nos recherches.

Le résultat de ce travail de groupe a été présenté par une exposition du 3 juin au 8 juin 2022 dans la salle des Cimaises sur le site des anciens Beaux-arts de Saint-Etienne

Programme :

  • Séance le 20 octobre 2021 (15h30- 17h) : Le grand bal – séminaire recherche ECLLA

    Duo Céline Cadaureille et Rodolphe Olcèse : « Être fait du même bois ? Corps, sculpture, cinéma. »
    Recherches croisées au sujet de la forêt présentant nos préoccupations communes pour la forêt et
    comment celle-ci portent nos aspirations à penser des corps mais aussi à faire des sculptures et du
    cinéma.

  • Séance le 26 octobre 2021 (14h -17h) : Exploration du site et lecture – site du Massif du Frioul

    Lecture d’un corpus de textes choisis par les organisteur.rices et travail de collecte sur site. Première découverte du site, randonnée dans laquelle les pauses offrent des moments de lecture. Travail de collecte avec différents outils, caméra, appareils photo, moulage…

  • Séance le 9 novembre 2021 (13h – 16 h) avec Martin Givors

    Atelier in situ structuré autour de trois motifs : la marche (bipède et quadrupède), le toucher (peau-écorce-terre) et l’énergie (circulations entre le corps et son environnement).

    Martin Givors est professeur de Qì Gōng et post-doctorant au FNRS (attaché au Laboratoire d’Anthropologie Sociale et Culturelle de l’Université de Liège). Ses recherches pratiques et théoriques portent sur le développement des continuités corps-environnement dans les champs de la danse et des arts martiaux.

  • Séance le 30 novembre 2021 avec l’artiste Jonas Delhaye.

    Le travail de Jonas Delhaye se définit dans une forme hybride où l’œuvre et l’image sont envisagées au croisement de la sculpture et du performatif, de l’enregistrement au sens large. La démarche nait de l’immersion du corps dans l’espace, l’expérience du temps et témoigne de la mise en valeur d’une présence au monde par des modalités spécifiques d’apparition de l’image ou du langage.

  • Séance le 16 mars 2022 avec l’artiste Sara Favriau (lauréate du prix Coal-forêt, 2021)

    L’œuvre de Sara Favriau implique le faire, elle fabrique des architectures précaires, des cabanes plus ou moins reconnaissables, se jouant des échelles et des distances. Des structures qui résistent et nous invitent à reconsidérer ce que veut dire « habiter ».

  • Séance le 21 mars 2022 (10h-12h) : "Avoir prise sur la forêt ?" avec Xavier Wrona (ENSASE) et Quentin Lazzareschi (artiste-chercheur)

    Duo Céline Cadaureille et Rodolphe Olcèse : « Être fait du même bois ? Corps, sculpture, cinéma. »
    Recherches croisées au sujet de la forêt présentant nos préoccupations communes pour la forêt et
    comment celle-ci portent nos aspirations à penser des corps mais aussi à faire des sculptures et du
    cinéma.

  • Exposition

    L’exposition a réuni une sélection de projets d’étudiant.e.s et des œuvres des enseignant.e.s-chercheur.euse.s impliqué.e.s.

    Ce projet a été réalisé par le laboratoire Eclla, avec le soutien du département d’Arts plastiques, de l’UFR d’Arts, Lettres et Langues et du Projet ARTS.

    Affiche de l'exposition "En forêt"

Pour aller plus loin :

Ciné-club et ciné-revue Murmures

Ciné-club et ciné-revue Murmures

Présentation du P.A.R.C. « En trans- »

Le préfixe trans- portera une année de recherche création (2022-2023), son origine latine donne le sens de passer d’ici à là, passer à travers, passer outre, être au-delà. Nous proposerons donc aux étudiant.es inscrit.es dans ce projet annuel de prendre des chemins de traverse, non pas pour couper à travers bois mais pour être au « travers », être travaillé.e par la traversée…comme peut l’être Saint Sébastien traversé d’une multitude de flèches, transpercé de part en part… Il ne s’agit donc plus d’occuper un territoire localisé mais de se concentrer sur le lieu que l’on occupe : notre propre corps. Car d’après Michel Foucault, le corps peut apparaître comme « le lieu absolu », il utilise également les termes de « topie impitoyable » en insistant sur le fait que nous ne pouvons pas échapper à cette condition physique et localisable. Mais serait-il possible d’envisager des échappées, de tenter d’aller au-delà des limites de nos enveloppes peau, passer outre nos conditions physiques pour tendre vers d’autres formes ? 
Ces traversées seront explorées de multiples manières car on peut envisager dans ce préfixe à la fois la transition, la transe, la transformation, la transsubstantiation, c’est-à-dire autant de mise en tension dans notre perception, dans notre corps, dans notre imaginaire. Ces expérimentations seront amorcées en 2022 par deux ateliers chorégraphiques animés par Caroline Boillet et Ephia Gburek, à travers la danse contact, le body weather et la conscience corporelle. En écho à ces ateliers de pratique somatique, nous invitons l’anthropologue Jérémy Damian (Université Grenoble Alpes – laboratoire Pacte) à présenter ses réflexions autour des transformations sensorielles, corporelles et sensibles de manière à approfondir ce travail d’atelier et nous présenter les enjeux des pratiques de l’attention.

Durant ce P.A.R.C., nous verrons également que le préfixe « trans » peut évoquer la transition de genre, la traversée que certain.e.s ont pu explorer comme Paul B. Preciado qui propose de vivre ainsi à la frontière (Je suis un monstre qui vous parle, 2020)  d’être celui qui est traversé et celui qui traverse, d’être constitué par la frontière. Un atelier avec le chorégraphe Pau Simon est envisagé pour travailler des corps prothétiques à la manière des ateliers TRANIMAL de Squeaky Blonde et Austin Young. Cet atelier sera accueilli en juin par la Comédie et le travail du chorégraphe sera présenté par la théoricienne et critique Smaranda Olcèse.
Dans la même logique interdisciplinaire, nous inviterons également l’artiste plasticienne Cindy Coutant afin qu’elle nous présente son film Nina et les robots (2020) lors d’une conférence suivie d’une rencontre avec nos étudiant.es.
Aussi, il est prévu d’étudier les résonances de ce préfixe « trans- » avec la transe chamanique et voir comment des modifications de la perception permettent d’ouvrir l’espace d’un état augmenté. Il s’agira donc d’observer et de donner formes à ces états d’exaltation qui transportent vers un ailleurs, un hors champs, un hors corps. Une sélection de films expérimentaux travaillant sur l’altération du sensible sera proposée par Jacopo Rasmi et Rodolphe Olcèse en lien avec le cinéaste et programmateur Olivier Dutel (Gran Lux – Saint Etienne).

Les étapes :

  • octobre 2022 à la Comète : atelier chorégraphique de Caroline Boillet : projet Vision, traverser les images et les genres par la danse
  • décembre 2022 à l’ESADSE : atelier chorégraphique d’Ephia Gburek : transsubstantiation, un acte de métamorphose
  • mars/avril 2023 à la Comédie : atelier chorégraphique de Pau Simon
  • avril  2023 : sélection de films de ciné-club Murmures
  • juin 2023 aux Limbes : restitution du travail

Photographie expérimentale / Workshops

Coopération pédagogique entre le département d’Arts plastiques de l’Université Jean Monnet et le pôle photographie de l’ESADSE.

« Avec [la photographie] pour la première fois […] la main se trouva déchargée des tâches artistiques les plus importantes, lesquelles désormais furent réservées à l’œil rivé sur l’objectif ». Ces mots de Walter Benjamin ont fait école et la photographie semble être devenue une pratique machinale, amplifiée ces dernières années par l’usage généralisé du smartphone qui condamne l’activité photographique à l’instantané, au fugace, à l’immatériel et au volatil. Pourtant, les procédés photographiques ont toujours nécessité des implications manuelles. Le pictorialisme en est l’exemple le plus emblématique tant il donne à voir des images au carrefour de la photographie (prétendument acheiropoïète) et la peinture (traditionnellement manuelle).

Depuis quelques années, force est de constater dans les pratiques photographiques plasticiennes contemporaines un regain d’intérêt à l’endroit de la matérialité des tirages, des procédés archaïques et de leurs enjeux plastiques et sémantiques tout autant qu’une investigation questionnante et expérimentale des appareils et des divers moyens de prise de vue.

Dans ce contexte, Sandrine Binoux (ESADSE) et Dylan Caruso (UJM) mettent en place au cours de l’année 2023-2024 un projet pédagogique associant les étudiant.e.s de 3e année de Licence d’Arts plastiques de l’UJM et ceux de l’ESADSE.

Les enseignements des deux établissements respectifs font apparaître des problématiques qui se croisent et se complètent, justifiant des croisements entre les étudiant.e.s et leurs pratiques.

Pour aller plus loin :

Programme complet du projet avec le calendrier des actions envisagées :

Michel Poivert

Laurence Aëgerter

  • Programme 2021-2022
    • Séance #1 (1er octobre 2021)

    Terrain et factualité, entre lettres et arts

    Dominique Viart (IUF/Paris Nanterre) et Danièle Méaux (Eclla/UJM)

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    • Séance #2 (10 décembre 2021)

    Écritures exploratoires

    Workshop avec Christophe Hanna

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    • Séance #3 (4 février 2022)

    Littératures et arts de sortie

    Denis Saint-Amand (FNRS/Université de Namur) et Fabrice Flahutez (Eclla/UJM).

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    • Séance #4 (8 avril 2022) 

    Des littératures hors d’elles-mêmes

    Mathilde Roussigné (EHESS) et Justine Huppe (Université de Liège), modération : Morgane Kieffer (Eclla/UJM).

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    • Séance #5 (10 juin  2022)

    Le terrain impossible de la planète : images, récits, géopolitiques.

    Yves Citton (Université Paris 8) en dialogue avec Jacopo Rasmi (Eclla/UJM).

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  • Programme 2022-2023

    Après une première année de séminaire, la réflexion collective se poursuit. 

    • Séance #6 (Octobre 2022)

    Les représentations factuelles au carrefour des arts

    Rencontre avec Marie-Jeanne Zenetti (Maîtresse de Conférence / Lyon 2) et Frédéric Pouillaude
    (Professeur des Universités – Aix-Marseille)

    • Séance #7 (Novembre 2022)

    Le projet éditorial du catalogue de la Biennale Carbone 2021

    Table ronde avec la revue Idoine et des artistes contributeurs

    • Séance #8 (Février 2023)

    Contre-enquêtes Open Source (dossier en cours de publication pour la revue Multitudes)

    Rencontre avec Gala Hernandez Lopez et Allan Deneuville (Paris 8)

    • Séance #9 (Mars 2023) à la Comédie de Saint-Étienne

    Rencontre avec Alice Carré et Margaux Eskenazi (Metteuses en scène) en dialogue avec le chercheur et critique Olivier Neveu (ENS Lyon)

    • Séance #10 (Avril 2023) aux Limbes

    Rencontre avec le collectif Bureau en friches

Séminaire « Arts et littérature de terrain »

Le séminaire « Arts et littérature de terrain. Imaginaires politiques de la création contemporaine » est un séminaire bimestriel de recherche initié au sein du laboratoire Eclla à l’automne 2021.

L’objectif de ce séminaire est de mener une réflexion collective à partir de la notion de terrain, habituellement apanage des sciences sociales, et de ses multiples déclinaisons possibles (milieu, écosystème, territoire, etc.). Le postulat de ce séminaire est que la notion de terrain est révélatrice des interactions entre arts, littératures et langues, aussi bien que des imaginaires politiques de la création et de la critique contemporaines.

En réfléchissant à partir du terrain, il s’agit d’étudier les pratiques et les postures artistiques et littéraires d’aujourd’hui dans leurs dimensions politiques, de questionner les approches critiques et leurs choix d’objets, de cerner l’évolution récente des champs artistiques et littéraires, mais aussi d’interroger les propres méthodes de chacun.

Ce cycle de rencontres vise aussi à cultiver les partenariats existants sur les plans pédagogique, scientifique et créatif avec diverses institutions du territoire stéphanois. Ces partenariats s’inscrivent dans le cadre d’un projet de long terme.

Questionnement scientifique :

– S’interroger sur le réel (approche disciplinaire). Depuis quelques années maintenant, la question du terrain occupe vivement le champ de la critique littéraire et artistique – et pas seulement contemporaine. L’intérêt pour ce type particulier de confrontation entre la production textuelle ou visuelle et le réel a emprunté plusieurs voies au cours de la dernière décennie : des « littératures de terrain » (Alison James et Dominique Viart) en premier lieu aux travaux consacrés à l’art documentaire ( « factographies » de Marie-Jeanne Zenetti, « représentations factuelles » de Frédéric Pouillaude), aux formes de l’enquête (Aline Caillet, Laurent Demanze, Danièle Méaux, etc.), ou à la recherche création comme pratique de terrain.

– Intervenir dans le réel (pratiques, gestes et postures). Face à la première figure de l’artiste/écrivain.e en chercheur.se, en enquêteur.rice, en expérimentateur.rice, il s’agira de réfléchir à la figure réciproque du scientifique (historien.nes, anthropologues, sociologues…) faisant oeuvre d’art et/ou de littérature (N. Martin, Ph. Artières, I. Jablonka, E. Chauvier…), ainsi qu’aux pratiques du terrain en recherche-création. Le terrain, entendu comme une extension du domaine de la création artistique, permet en outre de réfléchir aux formes littéraires hors du livre, aux formes artistiques hors des institutions muséales, ainsi qu’à ce que la création fait aux terrains qu’elle aborde/intègre/pénètre (intervention, performance, atelier d’écriture, art dans l’espace public, artist run space).

– Mythologies du terrain (critique de la critique). Depuis le « tournant éthique » des années 1990-2000, l’imaginaire contemporain de la représentation connaît une inflexion en termes pragmatiques (la création artistique comme un mode possible d’intervention sociale). Opposées à ces propositions, les approches matérialistes de la création connaissent elles aussi un nouvel essor depuis une décennie. Il importe d’affiner ces modes de saisie du rapport de la création artistique et littéraire au politique, en analysant sur un plan épistémologique la manière dont s’élaborent les discours de la critique autour de la notion de terrain.

– Contrefictions depuis le(s) terrain(s). De Christian Salmon, dont les travaux mettent en évidence un goût actuel pour le storytelling, à Yves Citton réfléchissant aux enjeux d’une redistribution de l’attention et des conduites au sein d’un régime de « mythocratie », une part importante de la réflexion critique actuelle se consacre à l’articulation entre les récits, les médias et les enjeux socio-politiques. Dans cette perspective, on se demandera comment les terrains ou encore les milieux de création peuvent défaire certaines fictions indésirables, les fendre, les interroger pour ouvrir à d’autres, plus attentionnées et émancipatrices (du point des vue des relations genrées, décoloniales, écologiques, sociales, etc.). On interrogera également les gestes du public face aux scénarios proposés et les contextes de réception comme des terrains créatifs et critiques.

Design

Workshop Droit & Design (2021)

Ce workshop était co-animé par Anne-Emmanuelle Kahn, maître de conférences en droit-HDR (directrice du Master Droit du design de l’Université Lyon 2) et Mouna Mouncif-Moungache, maître de conférences en droit à la Faculté de droit de l’Université Jean Monnet.

Dans le cadre de ce workshop, les étudiants du Master Design de l’Université Jean Monnet ont rencontré et travaillé avec les étudiants du Master Droit du design de l’Université de Lyon 2. L’objectif était d’examiner des cas d’usage en prenant appui sur différentes affaires tranchées par le juge et d’avoir un échange sur le sujet en abordant les problèmes posés de manière pluridisciplinaire.

Ce workshop est prolongé par un Colloque prévu le 2 décembre 2021 à Lyon 2 sur le thème « Les dessins et modèles communautaires : vingt ans après… ».

Contact : Mouna Mouncif-Moungache

Collaboration pluridisciplinaire entre les étudiants du Master design de la Faculté Arts, Lettres, Langues et ceux du diplôme Data Engineering de l’École Télécom (2020)

Cette collaboration a eu lieu dans le cadre des heures respectives d’enseignement dédiées à l’élaboration de projets.
De septembre à décembre 2020, les étudiant.e.s ont été encadré.e.s en vue de l’élaboration de plusieurs projets à la croisée du design, de l’informatique et de l’électronique. Dès la rentrée, des trinômes ont été constitués (1 étudiant.e en design, 1 étudiant.e en électronique et 1 étudiant.e en informatique) et orientés selon deux principales pistes de recherche :

  1. L’interaction : images, lumière & mouvements. Certains étudiants ont pu concevoir des images virtuelles et des jeux d’éclairage (virtuels et physiques) en relation à l’environnement, au corps, à la présence (humaine ou non humaine) et au mouvement. 
  2. La visualisation de données : cartographie & imaginaires : d’autres étudiant.e.s ont pu réfléchir aux manières de visualiser et de cartographier les données. Le choix thématique des informations à traiter a été laissé à la liberté des étudiants mais devait concerner l’actualité.

Les projets seront présentés dans le cadre de l’exposition Explorations Arts / Sciences : recherches en partage lors de la Biennale Internationale Design 2022.

Contacts : Gwenaëlle Bertrand et Charlotte Laclau

Littérature

Musique

BOUTS D’FICELLE & RITOURNELLES Création sonore de Péroline Barbet

Péroline Barbet est documentariste sonore, spécialisée dans les domaines du collectage, des musiques de tradition orale, du documentaire musical et de la muséophonie.

Péroline Barbet a été accueillie en résidence du 18 au 22 octobre 2021, pour animer un atelier de création sonore avec les étudiants de M1/M2R Musique et musicologie dans le cadre du séminaire d’ethnomusicologie d’Anne Damon-Guillot.

En collaboration avec le Musée National de l’Éducation, ce projet visait à valoriser un fonds peu connu conservé aux Archives Nationales, généralement appelé « le fonds Baucomont ». Ce fonds est constitué d’environ dix mille feuillets réunis dans des cahiers, remplis par des institutrices et des instituteurs que le Manuel général de l’instruction primaire, journal officiel du ministère de l’Instruction publique, avait sollicités en 1931 pour la collecte du « folklore enfantin tout entier ». L’inspecteur Jean Baucomont fut alors chargé de la coordination de cette collecte, qui prit la forme d’une enquête-concours.

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Dans ces cahiers sont consignés des chants, des descriptions de jeux, des devinettes, des comptines, ou encore des formulettes. Outre les pratiques chantées et gestuelles des enfants de 1931, ils contiennent également les notes des cinquante-deux instituteurs et institutrices qui ont participé à l’enquête. Ces derniers commentent ce qu’ils entendent dans la cour d’école ou font appel à leurs propres souvenirs d’enfance, dans une polyphonie de voix qui donne à ce fonds une dimension très vivante.

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À partir d’une sélection de feuillets, les étudiants ont préparé une création sonore mêlant des sons d’autrefois et d’aujourd’hui, des lectures des propos des instituteurs et institutrices et des interprétations des chansons collectées auprès des écoliers des années 1930. Afin d’associer à leurs voix des voix d’enfants, les étudiants ont collaboré sous la supervision d’Anne Damon-Guillot avec l’école publique stéphanoise des Frères Chappe.

Le challenge scientifique et pédagogique consistait à capitaliser le potentiel sonore et radiophonique du fonds, dans une écriture sonore subjective, tout en le contextualisant dans l’histoire du folklore et de l’éducation. Il s’agissait en effet de retracer des continuités, des ruptures et des évolutions de pratiques, de répertoires et de représentations, afin de montrer le caractère à la fois permanent et mouvant de ce patrimoine oral.

Cette création sonore a pris place dans l’exposition Eh bien chantez maintenant ! Chansons d’enfance, deux siècles d’un patrimoine vivant  qui se tient du 4 juin 2022 au 5 mars 2023 au Musée d’Histoire de l’Éducation à Rouen.

Pour aller plus loin :

THEOREMA : Donner à voir le temps qui passe

visuel-theoremaLe département de Musicologie de l’Université Jean Monnet accueille le projet Theorema, porté par Vincent Carinola, produit par la Compagnie Grain de son, grâce au soutien d’une bourse de résidence d’artiste financée par A+U+C et la SACEM.

La Compagnie Grain de Son est une compagnie musicale professionnelle créée par Laurence Bourdin en 2006 qui réunit également Vincent Carinola, Roméa Monteiro et Stéphanie Gouzil. Elle développe des projets de création autour de la vielle à roue électroacoustique, associés à des actions de sensibilisation et de médiation culturelle en direction du jeune et du tout public.

Theorema signifie en grec « ce qu’on peut contempler, objet d’étude ou de contemplation ». Ainsi, l’œuvre proposée dans le cadre de ce projet invite à observer le temps qui passe, le temps incarné par le mouvement mécanique d’un ensemble d’objets automatisés formant une complexe et vivante « boîte à musique » dont le comportement est coordonné au mouvement circulaire de la vielle à roue, élément central du dispositif.

Les systèmes automatiques occupent un espace de plus en plus important dans la création musicale intégrant l’outil numérique. Or, il existe une filiation commune à l’ordinateur, les instruments mécaniques et l’horlogerie. Le projet Theorema a émergé lors d’un séjour du compositeur dans la région du Jura, centre important de l’horlogerie. Le Musée du Temps de Besançon et le Musée de l’Horlogerie de La Chaux-de-Fonds possèdent une collection très riche des merveilleuses inventions réalisées par les maîtres horlogers du XVIIIe siècle. Parmi celles-ci, certaines laissent entendre à des heures précises des véritables concerts. S’activent alors successivement tout un ensemble de figurines jouant de divers instruments qui exécutent leur « partition », d’une étonnante complexité, et dont on devine le travail de précision extrêmement élaboré qu’elle a dû exiger. Theorema s’en inspire et se situe ainsi dans le lignage qui conduit des mécanismes d’horlogerie aux automates musicaux et à l’ordinateur.

Theorema est un dispositif scénique constitué d’un ensemble d’objets sonores automatisés. Le comportement de tous ces objets dépend de la partition écrite pour la vielle, composée de « chants » fragmentés, silencieux, souvent à la limite de l’audible ou du reconnaissable, des ombres évocatrices émergeant du mouvement continu et varié de la manivelle. Sur la roue est posée un capteur de mouvement qui envoie les informations à l’ordinateur, lequel commande l’ensemble des objets. La vielle agit ainsi comme l’élément central des engrenages d’un mécanisme d’horlogerie.

Une partie des objets se réfère directement à cette histoire commune des instruments mécaniques et de la mesure du temps : boîtes à musique, sabliers, clepsydres, carillons, métronomes, pendules, etc. Une autre partie est constitué d’objets inspirés par la vielle elle-même, lui faisant écho : des archets frottant sur divers objets, des cordes frottées ou pincées, des roues ou mouvements circulaires (de vélo, de crécelle, de tourne-disque…). D’autres objets, principalement des résonateurs (membranes de tambours, tam-tams), complètent l’ensemble.

L’écoulement du temps et sa vitesse, mesurés par les automates, dépendent du jeu de la vielliste (Laurence Bourdin). A des moments précis de cet écoulement intervient un personnage, l’« horloger » (Roméo Monteiro), dont l’action semble tantôt structurée par le mouvement des objets, tantôt vient perturber ce mouvement, modifiant le dispositif.

La forme de l’ensemble peut être ainsi rapprochée d’une suite de pièces musicales de durée variable, des moments musicaux émergeant comme des ombres et dépendant de la métrique d’une machinerie, d’une étrange boîte à musique, qui elle-même évolue dans sa temporalité et ses différentes configurations, et s’offre à la contemplation.

Cette compagnie sera hébergée à l’Université Jean Monnet grâce à cette résidence pilotée par Laurent Pottier, Professeur des universités en Musicologie.

Cette résidence sera l’occasion de développer un partenariat pédagogique qui prendra la forme de plusieurs rencontres :

  • Un workshop pour les étudiants des Masters Musique et Arts numériques (25 janvier 2021)
    Un workshop d’une journée en présence du compositeur Vincent Carinola, du percussionniste Roméo Moteiro  et de la vielliste Laurence Bourdin, permettra de présenter les dispositifs technologiques utilisés pour la production de Theorema et de leur faire réaliser leurs propres dispositifs d’automates électromécaniques numériques. Les étudiant.e.s des Masters RIM et RAN seront convoqués, mais ce workshop sera aussi accessible aux étudiant.e.s en M1 de musicologie et en arts numériques intéressés.
  • Un atelier d’informatique musicale en L2 musicologie (25 janvier 2021)
    Dans le cadre des ateliers d’informatique musicale de Laurent Pottier (Semestre 1 et Semestre 2 de Licence 2), sera organisé un atelier en présence du compositeur Vincent Carinola, du percusionniste Roméo Monteiro et de la vielliste Laurence Bourdin, pour présenter les dispositifs technologiques utilisés pour la production de Theorema. Certains de ces dispositifs seront utilisés par les étudiant.e.s dans le cadre d’une production donnée à l’occasion du concert L’ Amour de la Terre du 1er décembre 2021.
    Theorema
  • Une intervention dans le cadre du cycle de conférences « Dialogue des arts » (1er mars 2021)
    Le cycle de conférences « Dialogue des arts »  permet de proposer aux étudiants.e.s une initiation aux méthodes de la recherche en arts, lettres et langues à partir d’un sujet interdisciplinaire se prêtant à des approches diverses. Il permet également aux étudiant.e.s d’enrichir leur culture générale. Une séance de ce cycle sera consacrée à la présentation du projet Theorema, le lundi 1er mars 2021, en présence de Vincent Carinola.
  • Une intervention dans le cadre de la journée culturelle de l’IUT de Saint-Etienne (16 mars 2021).
    Le 16 mars 2021, l’IUT de Saint-Etienne renouvelle sa journée culturelle. Theorema y sera présentée selon des modalités qui seront adaptées au contexte sanitaire.

Contact : Laurent Pottier, Professeur des universités au département Musicologie.

Composition de l’équipe artistique du projet Theorema :

  • Composition, Conception : Vincent-Raphaël Carinola
  • Objets : Roméo Monteiro, Vincent-Raphaël Carinola
  • Vielle à roue : Laurence Bourdin
  • Création Lumière : Stéphanie Gouzil
  • Avec le soutien technique et logistique de Stephan Morschhauser
  • Un projet qui bénéficie du soutien de la SACEM :

Logo SACEM

Pour aller plus loin :

Variations numériques

Retours sur le festival Variations numériques (2023)

Retour sur le festival Variations numériques (2022) :

Œuvres composées par les étudiants du Master Réalisateur en informatique musicale, interprétées et enregistrées le 11 février 2022 dans la salle de spectacles de la Maison de l’Université à l’occasion du Festival Variations numériques :

Un projet monté en partenariat avec l’Ensemble Orchestral Contemporain.

Portraits sonores de doctorants

Dans le cadre d’un atelier encadré par Anne Damon-Guillot à l’automne 2023, les étudiants de 2ème année de musicologie ont réalisé des portraits sonores de doctorants en ethnomusicologie de l’Université Jean Monnet. Les notes d’intention ci-après sont issues de leurs propres travaux.

Saina Zamanian 

La thèse de Saina Zamanian porte sur une Approche historique et épistémologique de la terminologie et de la notation de la musique iranienne. Noémie Riffard, Julie Galland, Anthony Taghakian et Jeanne Naumot-Peyrard, étudiants de licence, ont construit un échange dans lequel la doctorante évoque des caractéristiques de la musique iranienne, notamment ses liens et ses divergences avec la musique européenne écrite, illustrant ses propos avec un instrument phare de la musique classique iranienne : le târ. Leur montage suit l’ordre chronologique de l’entretien, en commençant par une approche historique de la musique iranienne dans l’Empire Perse. Il est ensuite question de la transmission orale et écrite ainsi que des spécificités communes de la musique iranienne avec d’autres pays du Moyen-Orient, en abordant la pratique de l’improvisation. La doctorante évoque aussi la notation développée par Ali-Naqi Vaziri, à l’origine d’un système d’écriture de la musique classique iranienne, ainsi que l’influence des méthodes européennes. Les étudiants ont inséré des extraits musicaux permettant d’illustrer les propos tout en aérant le dialogue. A la fin, ils ont voulu laisser leurs rires pour rendre l’authenticité et la convivialité de la rencontre.

 

Portrait de Lénaïc Parisot

La thèse de Lénaïc Parisot s’intitule La représentation des instruments japonais dans les jeux vidéo et leurs bandes-son. Florestan Bescobo, Alexandra Grgic, Ambre Ciroux et Tafridja Fahardine, étudiants en licence, ont décidé de laisser la parole à Lénaïc sans intervenir autrement que par le montage. Le récit est ponctué de transitions musicales provenant des jeux vidéo étudiés, afin que l’auditeur soit immergé dans l’univers sonore en question.

 

Portrait de Damien Verron

Damien Verron a soutenu en 2012 une thèse en co-tutelle (UJM/Université de Montréal) : « De Leitrim à Sligo » : des sessions de musique traditionnelle instrumentale à danser irlandaise : systématique, interactions musique/environnement.

Tom Chadel, Kilian Brunon, Pierre Caton et Valentin Robert, étudiants en licence, proposent un portrait sous la forme d’une interview radiophonique, inventant pour l’exercice leur propre radio fictive : « Info ethno » et insérant un jingle. Ils se concentrent sur un concept théorique, la tripartition sémiologique, et les résultats analytiques et comparatifs obtenus par Damien Verron dans sa thèse. Le portrait commence par un « extrait aguicheur », selon le procédé utilisé dans divers interviews postées sur YouTube. Les étudiants ont ensuite choisi de laisser des extraits longs de parole, sans coupure, sélectionnés pour leur pertinence. Ils ont gardé également certaines de leurs réactions, à la manière de chroniqueurs dans une véritable émission de radio. Ils ont opté pour ce format de question/réponse pour la dynamique de l’échange. Les extraits sonores de musique irlandaise ont été enregistrés par Damien Verron sur le terrain. Ont été insérés deux extraits contrastants de deux sessions de musique irlandaise joués par le même musicien, mais pas dans les mêmes conditions, pour illustrer le travail comparatif réalisé par le chercheur. Sur le principe de l’écoute commentée, les étudiants ont laissé les extraits tels que Damien Verron les leur a présentés, captant sa réaction durant l’écoute.  Le portrait s’achève par une question large portant sur la définition de l’ethnomusicologie.

Crédits :

Le jingle « jazz » est un extrait libre de droit provenant du site pixabay.com.

Le jingle « électro » provient d’une chaîne youtube qui s’appelle RapaPips : https://www.youtube.com/watch?v=m9tBWdZTtn0&ab_channel=RapaPips

(c) source image : https://dance-emporium.fr/instructor/damien-verron/

 

Juan Camilo Araos Casas

Robinson Jourde, Arthur Hamelin et Quentin Rey, étudiants en 2ème année de licence de musicologie, ont fait le portait sonore de Juan Camilo Araos Casas, à partir de son sujet de thèse : La pratique du rasgueado dans le Códice Saldivar No.4 et Cifras selectas de guitarra de Santiago de Murcia (1673-1739) : une approche de la tradition orale appliquée à l’interprétation. Ils ont fait le choix d’un format d’entretien plutôt classique avec des questions assez larges, qui ont permis au doctorant de développer ses réponses et d’intégrer différents exemples sonores à la guitare, qui donnent du dynamisme au portrait. Le découpage est le suivant : un exemple à la guitare introduit une brève présentation du doctorant puis une première question concerne les débuts de ce dernier dans la musique. Un temps est ensuite consacré à son instrument, la guitare baroque, avec un autre extrait musical qui emmène l’auditeur vers la thèse à proprement parler. Puis le groupe professionnel « Como era en un principio » auquel appartient le doctorant est évoqué avant que le portrait ne se referme sur un extrait de son dernier album.

Numérique

Théâtre

Sciences humaines et sociales

FAIRE STEEL #3Workshop pluridisciplinaire suivi d’une exposition de restitution

Entre octobre et décembre 2021, se sont déroulées trois journées d’études du programme pédagogique « Parcours Santé » associant des étudiants de l’ESADSE, des étudiants du Master Altervilles et des étudiants du Master FOULE de l’Université Jean Monnet.

Ce workshop avait pour vocation de stimuler la porosité entre des pratiques de recherche, artistiques et scientifiques par la mise en relation d’étudiants en master de disciplines du champ de l’art et des sciences sociales travaillant la question de la représentation des espaces urbains périphériques en leur offrant l’expérience de l’observation sensible d’un territoire.

À travers ces journées orientées autour de la pratique de la photographie documentaire et de ses usages, s’est dégagé un corpus issu d’une collecte visuelle, sonore et matérielle. Les propositions de mise en forme qui ont suivi sont autant de séquences narratives ou tentatives
d’objectivation, ayant favorisé un dialogue enrichissant et fluide entre Art et Sciences et une interrogation collective sur la production des formes de représentations et des savoirs.

L’exposition « Faire steel #3 » donne à voir le travail issu de ces collaborations et de la pluralité des approches analytique / esthétique / sociologique autour de ces images. La pertinence de la coopération entre acteurs des art, design & sciences humaines fait l’unanimité parmi les participants aux journées d’étude, futurs professionnels appelés à préconiser et mettre en
œuvre de telles modalités de travail.

Les processus d’exposition et de diffusion de ces recherches revêtent un caractère décisif quant à la visibilité et au partage de résultats avec les citoyens au-delà des cercles de spécialistes.

Cette collaboration est issue d’un partenariat entre le laboratoire IRD de l’ESADSE / le Master Altervilles du Département d’Etudes Politiques et Territoriales / le Master FOULE du département de Sociologie de l’UFR Sciences humaines et sociales.

Contacts : Juliette Fontaine (ESADSE), Christelle Morel-Journel (DEPT, UJM) et Michel Rautenberg (UFR SHS, UJM).

Faire Steel 3
© Topotrope

COOPÉRATION PÉDAGOGIQUE AUTOUR DE L’EXPOSITION « ROBERT MORRIS, THE PERCEIVING BODY » AU MAMC+ avec le département Arts Plastiques de l’UJM

Exposition Robert Morris

L’exposition « Robert Morris. The Perceiving Body » proposée par le MAMC+ jusqu’au 1er novembre revêt un caractère exceptionnel, salué par la critique médiatique. Conçue en coopération avec l’artiste lui-même avant sa disparition, par le commissaire indépendant Jeffrey Weiss, cette exposition consacrée aux premiers travaux de l’artiste, du début des années 1960 à la fin des années 1970, rassemble des pièces iconiques de l’art minimal et post-minimal, telles que Untitled (Mirrored Cubes) ou Untitled (Scatter Piece).

Cet évènement stéphanois a été l’occasion d’une coopération entre le MAMC+ et le département Arts plastiques pour développer une proposition pédagogique originale permettant aux étudiants de se confronter à ces œuvres et à leur exposition de façon singulière.
Grâce à l’invitation et à l’implication de l’équipe du MAMC+, les étudiants du Master Arts plastiques ont bénéficié d’un programme d’activités pédagogiques articulant l’histoire de l’art, le commissariat d’exposition, l’installation et l’activation d’œuvre, la vue d’exposition, ainsi que la médiation.

Dans le cadre de ce programme,

  • ils ont eu la possibilité de participer au Séminaire Robert Morris organisé le 15 octobre, en présence de Pauline Chevalier, historienne de l’art, Maître de conférences à l’Université de Bourgogne – Franche-Comté et conseillère à l’INHA, de Yuval Pick, chorégraphe, directeur du Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape, et d’Aurélien Mole, artiste, commissaire et photographe d’exposition, co-fondateur de la revue Postdocument.

Dans ce cadre et grâce au soutien du Projet A.R.T.S., une rencontre avec le photographe Aurélien Mole a également été proposée. Aurélien Mole est né en 1975 à Téhéran. Diplômé de l’école du Louvre en histoire de la photographie, il a poursuivi son cursus à l’école nationale supérieure de la photographie à Arles. Artiste, commissaire d’exposition et critique d’art, il vit et travaille à Paris. Il est aussi photographe d’exposition et co-fondateur de la revue Postdocument. A l’occasion de cette rencontre, il a pu témoigner de l’apport de la photographie au processus curatorial.

Deux séquences ont malheureusement dû être annulées du fait du contexte sanitaire :

  • ils devaient assister au démontage de la Untitled (Scatter Piece), comme expérience unique pour appréhender l’identité matérielle d’une œuvre fragmentée (annulé du fait des circonstances sanitaires).
  • ils devaient participer au programme de médiation en formulant de nouvelles propositions pour le dimanche 1er novembre, premier dimanche du mois gratuit offrant une forte affluence au musée.

Contact : Fabrice FLAHUTEZ, Professeur des universités au département d’Arts plastiques

Pour aller plus loin :

Site du MAMC+