Le projet européen PREMIERE, dont le Laboratoire Hubert Curien de l’UJM est partenaire, convoque les pratiques interdisciplinaires dans quatre domaines du spectacle vivant : consultation d’archives, représentations en direct, répétitions et création numérique.
La table ronde proposera une discussion entre les participants sur les possibilités de l’intelligence artificielle, de la réalité étendue et des technologies 3D pour promouvoir l’utilisation du numérique et de l’Intelligence Artificielle à grande échelle dans le domaine du patrimoine culturel, notamment dans le domaine de la danse contemporaine et du théâtre.
L’Institut ARTS accompagne l’équipe stéphanoise du projet et invite les professionnel.les de la culture à participer à cet évènement.
L’événement invite les créateurs, chorégraphes et danseurs engagés dans le numérique, les professionnels des arts du spectacle et les chercheurs à participer à la discussion.
Quel est le lien entre les arts du spectacle et les technologies numériques ?
Que peuvent-ils offrir et qu’espèrent-ils gagner ?
Quelle est la forme et la qualité d’une création artistique qui intègre les pratiques numériques ? Quels sont les défis majeurs pour les artistes qui travaillent à l’intersection de l’art et des technologies numériques ?
Ces questions seront explorées dans le cadre de la table ronde organisée à Saint-Étienne le 14 Octobre et réunissant des intervenants et participants venus de différents pays européens.
La table ronde présentera les derniers résultats obtenus par des spécialistes du secteur, en soulignant leurs contributions et leurs défis.
Évènement en anglais
Date : 14 octobre 2024 à 18:00
Lieu : Université Jean Monnet (Saint-Étienne, France) Salle des Spectacles à la Maison de l’Université, 10 rue Tréfilerie.
Projet PREMIERE
Captivant le public du monde entier, les arts du spectacle sont considérés comme une tribune pour la créativité et l’expression.
Le projet PREMIERE, financé par le programme Horizon de l’UE, vise à moderniser ce domaine en utilisant des technologies numériques avancées qui prendront en charge l’ensemble du cycle de vie des spectacles, en mettant l’accent sur la danse et le théâtre.
Les arts du spectacle constituent une part importante du patrimoine culturel immatériel de l’Europe. Le spectacle vivant le rend, dans sa plus grande partie, non reproductible. Même si le même spectacle est joué deux fois, dans les mêmes conditions, avec la même distribution et le même public, il sera toujours différent. Les spectacles de théâtre et de danse n’ont pas été enregistrés dans une large mesure et, même lorsqu’ils l’ont été, ils l’ont été avec des méthodes dont la qualité est controversée. Même aujourd’hui, alors qu’une grande variété d’outils numériques est disponible, il y a toujours le risque de perdre la chance de transmettre un patrimoine culturel nouveau-né aux générations futures.
En outre, le secteur culturel et créatif est confronté à une nouvelle crise provoquée par la montée en puissance de la pandémie de Covid-19. Le secteur des arts vivants a été l’un des plus touchés et il apparaît nécessaire d’utiliser des outils de récupération spécifiques pour aider les professionnels et les services à reprendre leurs activités. Il est donc essentiel de développer une variété d’outils qui ne se contenteront pas de préserver au sens habituel du terme, mais qui prendront également en charge l’ensemble du cycle de vie d’un artefact des arts du spectacle à distance.