Cette journée propose de réunir acteurs de l’éducation spécialisée, du milieu de l’art contemporain et universitaires, afin de réfléchir collectivement à la manière dont la confrontation à une action « à faire », et particulièrement auprès d’un public fragilisé, peut susciter une dynamique de production à même de transformer le regard porté sur une enfance entravée. La journée stéphanoise réunira en particulier des enseignants-chercheurs de l’université, des artistes, des éducateurs et des praticiens/cliniciens.
La restitution d’un atelier mené auprès d’adolescent de l’institut médico-éducatif Chantespoir par Aurélie Raidron et plusieurs étudiantes et étudiants de master, confrontée à d’autres expériences et d’autres matériaux, permettra d’interroger comment, en suscitant chez des enfants ou adolescents des gestes inhabituels, il est possible d’induire un autre rapport à un territoire que les usages quotidiens ne permettent pas toujours d’habiter dans toutes son amplitude et toutes ses dimensions.
Mercredi 6 novembre – Programme à Saint-Étienne
– 14h : Présentation de la journée par Rodolphe Olcèse et Michael Pouteyo
Les ressources de l’« à faire »
– 14h15-14h45 : Habiter un lieu par Aurélie Raidron (plasticienne)
– 14h45-15h15 : Clinique de l’à faire par Mathias Cabane (infirmier, Un chez soi d’abord)
– 15h15-15h45 : Quelques idées pour retarder la fin du cinéma. À propos d’une diffusion à faire par Jacopo Rasmi (Maître de conférences, UJM Saint-Etienne / ECLLA)
– 15h45-16h15 : Manifeste assisté par Florian Fouché (plasticien et enseignant, Beaux-Arts de Lyon)
– 16h15-16h45 : Lignes rebelles : des enfants dessinent face à la violence extrême. La contribution de Fernand Deligny par Agathe Dorra (Doctorante au Kings College London)
– 16h45-17h15 : Le Moindre Geste : chronique sans fin par Martin Molina (Doctorant en esthétique, Université Paris 8)
Pot convivial
– 18h : Diffusion du film Fernand Deligny, à propos d’un film à faire (1989, 67’, 16mm) de Renaud Victor
Fernand Deligny, à propos d’un film à faire
Le dernier essai cinématographique issu de la longue complicité entre Renaud Victor et Fernand Deligny, qui parle de son travail, de ses recherches incessantes sur l’autisme et de sa démarche cinématographique.
Introduction et présentation par Michaël Pouteyo (ENS LYON / IHRIM) et Rodolphe Olcèse (Université Jean Monnet / ECLLA)
Mardi 12 novembre, Collège des Bernardins Paris
Panel 3 – Adversités
– 9h-9h30 : Marielle Macé (EHESS) : Seuls les enfants ont un corps.
– 9h30-10h : Ronan David (Université de Caen) : Le geste enfantin comme fissure d’un monde clos. Figures enfantines dans « Little Palestine » et la guerre syrienne
– 10h-10h30 : Vincent Deville (Université Montpellier 3) : « Edmund, Haidar, Omar et les autres : anges de l’Histoire dans un monde en ruines »
10h30-10h45 : pause
– 10h45-11h15 : Clément Paradis (Université de Gênes) : « Les adultes n’existent pas » – Satchin, Mabo, Araki dans les ruines du Japon
– 11h15-11h45 : Jean-Baptiste de Beauvais (ENSBA Paris et Collège des Bernardins) : Au revers de la force. Une lecture croisée de Spinoza et Simone Weil
– 11h45-12H15 : Noëlle Delbrassine (Université de Liège) : L’écriture comme « le plus court chemin ». Par-delà la fracture, revenir à l’enfance et saisir l’enfance revenante
Panel 4 – Retrouver le sens de l’enfance
– 14h00-14h30 : Olivier Schefer (Université Paris 1) : Le mythe romantique de l’enfance et l’appréhension de l’ordre caché de l’art par l’enfant selon Ehrenzweig
– 14h30-15h00 : Casimir Lejeune (Université de Nice) : De la « logique sans parole » à la « parole originaire ». Enquête sur la parenté de l’enfance et de l’art dans la Phénoménologie de la perception de Maurice Merleau-Ponty.
15h00-15h15 : Pause
– 15h15-15h45 : Michael Pouteyo (ENS Lyon) : Dénuement, altérité et subversion : l’anthropologie de l’enfant dans les personnages d’Elsa Morante et de Fernand Deligny.
– 15h45-16h15 : Jérôme Alexandre (Collège des Bernardins) : Dieu marche avec celui qui ne pense pas (Robert Walser)
16h15-16h45 : Conclusion
17h : Projection de de Duende (2014 / 4’) d’Anatoli Vlassov et de Demi-tarif (2003 / 62’) d’Isild le Besco, présenté par Sébastien Ronceray.
18h30 : pot convivial
Mercredi 13 novembre, Collège des Bernardins Paris
Panel 3 – Adversités
– 9h-9h30 : Marielle Macé (EHESS) : Seuls les enfants ont un corps.
– 9h30-10h : Ronan David (Université de Caen) : Le geste enfantin comme fissure d’un monde clos. Figures enfantines dans « Little Palestine » et la guerre syrienne
– 10h-10h30 : Vincent Deville (Université Montpellier 3) : « Edmund, Haidar, Omar et les autres : anges de l’Histoire dans un monde en ruines »
10h30-10h45 : pause
– 10h45-11h15 : Clément Paradis (Université de Gênes) : « Les adultes n’existent pas » – Satchin, Mabo, Araki dans les ruines du Japon
– 11h15-11h45 : Jean-Baptiste de Beauvais (ENSBA Paris et Collège des Bernardins) : Au revers de la force. Une lecture croisée de Spinoza et Simone Weil
– 11h45-12H15 : Noëlle Delbrassine (Université de Liège) : L’écriture comme « le plus court chemin ». Par-delà la fracture, revenir à l’enfance et saisir l’enfance revenante
Panel 4 – Retrouver le sens de l’enfance
– 14h00-14h30 : Olivier Schefer (Université Paris 1) : Le mythe romantique de l’enfance et l’appréhension de l’ordre caché de l’art par l’enfant selon Ehrenzweig
– 14h30-15h00 : Casimir Lejeune (Université de Nice) : De la « logique sans parole » à la « parole originaire ». Enquête sur la parenté de l’enfance et de l’art dans la Phénoménologie de la perception de Maurice Merleau-Ponty.
15h00-15h15 : Pause
– 15h15-15h45 : Michael Pouteyo (ENS Lyon) : Dénuement, altérité et subversion : l’anthropologie de l’enfant dans les personnages d’Elsa Morante et de Fernand Deligny.
– 15h45-16h15 : Jérôme Alexandre (Collège des Bernardins) : Dieu marche avec celui qui ne pense pas (Robert Walser)
16h15-16h45 : Conclusion
17h : Projection de de Duende (2014 / 4’) d’Anatoli Vlassov et de Demi-tarif (2003 / 62’) d’Isild le Besco, présenté par Sébastien Ronceray.
18h30 : pot convivial